»Bach en ombre »
Spectacle dansé et joué autour des suites de Bach pour violoncelle

bachombre1L’ensemble Unisoni vous présente son  spectacle :

La danseuse Maude Rieder, la violoncelliste Valérie Dulac, le percussionniste Henri-Charles Caget, et Jean-Christophe Désert création lumières, se retrouvent autour des suites pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach pour un chemin musical et gestuel entre baroque et contemporain.

‘’Bach en ombre’’, une musique mise en image… Des sensations et des rêves… L’essentiel est de laisser résonner par le corps, le souffle de la musique. De là peuvent émerger des danses, et une écriture prend vie dans l’espace…

Un lien fort se dégage entre le corps et la musique de l’esprit…

L’idée du spectacle :

Les 6 Suites pour violoncelle seul, livre de chevet des violoncellistes, ont été écrites dans les années 1720-1723 par Jean-Sébastien Bach (1685-1750). Ces suites sont des suites de danses, comme cela se faisait depuis la Renaissance, avec une alternance de danses rapides et de danses lentes.
Dès la fin du Moyen-âge, on écrit de la musique de danse et on la danse…
Puis au fil du XVII° siècle et surtout au XVIII° siècle, de nombreux compositeurs continuent à écrire des suites de danses pas nécessairement destinées à être dansées.
Bach écrit donc ces suites pour violoncelle seul avec une parfaite connaissance des structures de danses, mais sans qu’elles soient dédiées à la danse…
Pendant la période baroque, les danseurs se mettent aussi à noter, comme sur des partitions, les chorégraphies, à l’aide d’un code de notation très précis.
On trouve des traités expliquant les déplacements, les gestes et les pas propre à chaque danse.

Nous avons donc choisi des extraits de ces 6 suites pour (Re)-Former une grande suite variée, jouée et dansée…
D’où l’envie de relier la danse en temps réel à la musique de Bach….
La percussion, quant à elle, existe depuis la nuit des temps et rythme notre vie depuis le début de l’humanité…D’où l’envie et l’importance de sa présence et l’intérêt d’entendre, comprendre et sentir purement le rythme des danses.
Nous serons à un, deux ou trois selon les instants, alliant mélodies, harmonies, rythmes et mouvements….

C’est donc un ‘’Bach en ombre’’ que nous vous présentons, ombre qui représente une image, des images, une musique mise en image, un imaginaire…

La démarche de Maude Rieder, chorégraphe et danseuse du spectacle :

‘’Chorégraphier, danser sur Bach… ‘’ Quand une musique aussi lumineuse et architecturée se suffit amplement à elle-même, cela pose quelques questions ! … J’ai donc envisagé la danse au sein de cette création comme un dialogue. De même que dans la musique le violoncelle rencontre l’univers polymorphe des percussions, la danse contemporaine part à la découverte de la danse baroque à travers les partitions revisitées de Raoul-Auger Feuillet, l’un des premiers notateurs de la danse baroque.

Des passerelles se créent entre un « corps baroque » et un « corps contemporain ». Le corps baroque, aérien, cisèle les rythmes et joue des volumes, de la symétrie mais aussi des oppositions, tandis que le corps « contemporain », plus terrien, parfois abrupte, recherche ses directions et un juste positionnement. Parallèlement au dialogue entre musique et danse se retrouve finalement aussi une rencontre entre l’héritage et l’inconnu qui nous habitent.

Durée du spectacle : 1h Tout public

Possibilité d’actions pédagogiques


Maude Rieder, danse

Valérie Dulac, violoncelle baroque

Henri-Charles Caget, percussions

Jean-Christophe Désert, création lumières